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Le 14 octobre, le contre-amiral Vivier, dernier commandant de la Base stratégique de Bizerte, signe l'ordre du jour dont une partie indique : « La mission à Bizerte des forces armées françaises prend fin ». Le lendemain, le 15 octobre, le capitaine d'artillerie Louis Muller amène le pavillon français, mettant ainsi fin à 82 ans de présence militaire française à Bizerte.

L'évacuation du dernier soldat français se termine vers 15 heures. Alors que les quais contenaient jusqu'à la veille, trois cargos, douze navires de guerre, un porte-avions, trois mille hommes et des tonnes de matériel qui attendaient d'être embarqués, tout est désormais désert.

Les Français laissent derrière eux deux pistes d'envol, une base aérienne avec hangar et bâtiments, une base aéronavale, un hôpital, des immeubles administratifs, une tour de contrôle, des installations souterraines inachevées, du matériel de contrôle, de radio et de protection contre les incendies, des quais, des bassins et une quinzaine de techniciens pour assurer l'entretien des installations et la formation de Tunisiens pour prendre la relève.
Une petite foule, qui a envahi le port, entonne l'hymne national tunisien et lance des « Yahya Bourguiba ! » (« Vive Bourguiba ! » en français).

Bahi Ladgham hisse le drapeau de la Tunisiesur la base, puis annonce solennellement au téléphone à Bourguiba : « Mission accomplie »17. Bizerte était selon le terme de Bourguiba la « dernière séquelle de l'ère coloniale ».

La ville est alors gagnée par une liesse populaire qui s'étendra ensuite à tout le pays.




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