Il semblerait que le torchon brûle entre Moncef Marzouki et l’extrême-gauche tunisienne. Le président a déclaré au micro de la BBC, qu’il avait « les preuves et les noms des personnes qui attisaient les troubles sociaux en Tunisie » désignant par ces propos l’extrême-gauche avec à sa tête Hamma Hammami, laissant entendre que ses sources proviendraient des services secrets.
Le chef du parti Ouvrier Communiste Tunisien (POCT) n’a pas tardé à réagir à ces déclarations. Mardi, Hamma Hammami, invité sur le plateau de Mosaique FM a encouragé le président tunisien à « aller au Kef, à Ain Drahem, et à Kasserine, pour se rendre compte de la souffrance des Tunisiens ». Le militant a également appelé le président « à présenter ses preuves devant un tribunal », se disant prêt à en découdre lors d’une confrontation télévisée avec Moncef Marzouki ou son premier ministre, Hamadi Jebali.
Par une étrange inversion des rôles, M. Marzouki qui était la cible des services secrets sous l’ère Ben Ali et qui dénonçait avec virulence les procédés de l’ancien chef d’Etat, en est arrivé à faire usage des même stratagèmes aujourd’hui.
Source : Mag 14
Le chef du parti Ouvrier Communiste Tunisien (POCT) n’a pas tardé à réagir à ces déclarations. Mardi, Hamma Hammami, invité sur le plateau de Mosaique FM a encouragé le président tunisien à « aller au Kef, à Ain Drahem, et à Kasserine, pour se rendre compte de la souffrance des Tunisiens ». Le militant a également appelé le président « à présenter ses preuves devant un tribunal », se disant prêt à en découdre lors d’une confrontation télévisée avec Moncef Marzouki ou son premier ministre, Hamadi Jebali.
Par une étrange inversion des rôles, M. Marzouki qui était la cible des services secrets sous l’ère Ben Ali et qui dénonçait avec virulence les procédés de l’ancien chef d’Etat, en est arrivé à faire usage des même stratagèmes aujourd’hui.
Source : Mag 14
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