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Accusé de corruption, Ben Ali brise le silence !

Par ACTU TUNISIE - 16 décembre 2015 Aucun Commentaire




Transparency International a publié, il y a une semaine, une liste des 15 principales figures de la corruption dans le monde, Ben Ali y figure.

Zine el-Abidine Ben Ali (arabe : زين العابدين بن علي), né le 3 septembre 1936 à Hammam Sousse, est un homme d'État tunisien, président de la République tunisienne du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011.  Après avoir occupé plusieurs postes au sein de l'armée et de la sûreté nationale, il devient ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Rachid Sfar, puis remplace ce dernier comme Premier ministre. Il finit par déposer le président Habib Bourguiba « pour raisons médicales » et lui succède en sa qualité de dauphin constitutionnel. Son accession au pouvoir intervient à une époque où le pays est en proie aux luttes de succession, dont il fait partie, aux tensions politiques et économiques et à la montée de l'intégrisme3, et avec une opinion publique partagée, selon Michel Camau4, entre « le soulagement et le regret ».  Sous sa présidence, l'économie de la Tunisie est classée, en 2007, première en termes de compétitivité économique en Afrique, d'après les chiffres fournis par le Forum économique mondial5. Sur le plan des libertés, des organisations non gouvernementales et des médias étrangers dénoncent régulièrement sa politique en matière de droits de l'homme, la qualifiant ainsi de dictatoriale, notamment par la répression, l'emprisonnement et la torture de ses opposants et les atteintes à la liberté de la presse.  Durant sa présidence, la Tunisie jouit d'une bonne image dans le monde occidental, notamment grâce au statut des femmes en Tunisie. Ce statut, qui remonte à l'ère bourguibienne, est renforcé par de nouvelles lois en 1993, à l'instar de la suppression de l'obligation d'obéissance de la femme envers son mari6.  Un mouvement de protestation populaire le contraint à quitter le pays le 14 janvier 2011. Il abandonne ainsi son poste de président de la République pour se réfugier à Djeddah, en Arabie saoudite.


Les sites de news Kapitalis et Africanmanager, qui ont publié cette liste, ont eu un droit de réponse de la part de l’avocat libanais de Ben Ali, Akram Azouri.

L’avocat a tenu à préciser que toutes ses informations sont diffamatoires. Il a notamment demandé à nos confrères des deux sites de consacrer la même place de l’article, pour publier le droit de réponse.

Ci-après l’intégralité du texte du droit de réponse demandé à Kapitalis

Messieurs,
En ma qualité de mandataire de l’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, je me permets d’exposer ce qui suit.
Le site Kapitalis a mis en ligne, le l0 décembre, un article intitulé ‘‘Transparency : Ben Ali parmi les 15 figures de la corruption au monde’’.
Cet article relate des faits diffamatoires ayant trait au Président Ben Ali qui sont radicalement inexacts et qui justifient la présentation du droit de réponse qui suit :
Mon client dément catégoriquement l’ensemble des propos qui s’insèrent dans le cadre de la campagne de désinformation dont il est victime et qui a nécessité la publication de communiqués répétitifs de ce sujet.
Mon client nie sa détention directe ou indirecte d’avoirs mobiliers ou de biens immobiliers dans aucun pays du monde hors du territoire tunisien et notamment en Suisse comme officiellement établi par la Division du droit international public du Département Fédéral des Affaires étrangères Suisse et affirmé à la Radio Télévision Suisse, en date du 6 septembre 2012.
Je rappelle à cet effet que j’avais lancé, en mai 2012, un défi au président par intérim Monsieur Marzouki l’invitant de l’accompagner s’il le souhaite durant sa prochaine visite en Suisse pour l’assister dans l’opération de rapatriement des prétendus avoirs suisses du Président Ben Ali en s’engageant de signer au nom et pour le compte du Président Ben Ali sur tout document nécessaire à ce propos, et je généralise à présent le défi pour qu’il englobe désormais les prétendus avoirs du Président Ben Ali dans tous les pays du monde sans exception.
Je relève que depuis janvier 2011, toutes les allégations diffamatoires sur la prétendue fortune de mon client répartie dans différents pays se sont avérées fausses comme l’atteste l’incapacité de tous ces accusateurs nationaux et internationaux de rapporter la preuve de sa propriété du moindre bien n’importe où dans le monde.
Par conséquent, en application du droit de réponse, je vous prie de publier le droit de réponse de la même place et dans le même format où a été publié l’article intitulé ‘‘Transparency : Ben Ali parmi les 15 figures de la corruption au monde’’, et à défaut réserve les droits de mon client de demander réparation pour le préjudice qu’il subit du fait de la publication de l’article susmentionné.

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