Vendredi, lors de la conférence des « amis de la Syrie », le président tunisien Moncef Marzouki, a proposé d’accorder à Bachar el-Assad, à sa famille ainsi qu’aux membres du régime en place, une immunité judiciaire, ajoutant que la Russie pourrait être une terre d’asile pour le président syrien.
La réponse du kremlin ne s’est pas faite attendre. En effet, dès le lendemain, Moscou a encouragé M. Marzouki à parler au nom de son pays au lieu de donner des conseils aux autres. « Le président tunisien devrait formuler des propositions au nom de son pays, au lieu de lancer des appels adressés à d’autres Etats. Ces propositions devraient être axées sur le règlement pacifique du conflit interne en Syrie » a déclaré, face aux journalistes, une source haut placée du gouvernement russe.
Moncef Marzouki a t-il parlé trop vite ?
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