Alors qu’il se défendait d’être un parti radical, Ennahda tente petit à petit d’imposer la charia dans la constitution tunisienne.
Rached Ghannouchi, leader du parti gagnant à la dernière élection post-révolutionnaire, a changé de discours et retourné sa veste. Lui qui prônait des valeurs de tolérance recule dans ses propos. « La religion sera absente de la nouvelle Constitution », disait-il au lendemain de sa victoire.
Si la chute de Ben Ali a ouvert un tas de possibilités et la liberté aux Tunisiens, leurs nouveaux dirigeants semblent avoir du mal à trouver leur voie.
Les 89 députés d’Ennahda à l’Assemblée constituante cherchent alors à faire entendre leur voix en inscrivant la charia dans la constitution : «Le préambule doit mentionner la charia comme la principale source du droit.».
Selon Sahbi Atig, chef de file des islamistes à l’Assemblée, « la religion ne relève pas du domaine privé, mais d’un ordre public et d’un mode de vie ; celui qui cherche à isoler la politique de l’islam attente à la structure de la pensée islamique ». Une philosophie qui va dans le (nouveau) sens d’Ennahda.
Il ne reste plus qu’à attendre de voir si les deux autres formations majoritaires, Ettakatol et le Congrès pour la République, iront dans le sens du plus grand parti, ou rompront avec lui.
Rached Ghannouchi, leader du parti gagnant à la dernière élection post-révolutionnaire, a changé de discours et retourné sa veste. Lui qui prônait des valeurs de tolérance recule dans ses propos. « La religion sera absente de la nouvelle Constitution », disait-il au lendemain de sa victoire.
Si la chute de Ben Ali a ouvert un tas de possibilités et la liberté aux Tunisiens, leurs nouveaux dirigeants semblent avoir du mal à trouver leur voie.
Les 89 députés d’Ennahda à l’Assemblée constituante cherchent alors à faire entendre leur voix en inscrivant la charia dans la constitution : «Le préambule doit mentionner la charia comme la principale source du droit.».
Selon Sahbi Atig, chef de file des islamistes à l’Assemblée, « la religion ne relève pas du domaine privé, mais d’un ordre public et d’un mode de vie ; celui qui cherche à isoler la politique de l’islam attente à la structure de la pensée islamique ». Une philosophie qui va dans le (nouveau) sens d’Ennahda.
Il ne reste plus qu’à attendre de voir si les deux autres formations majoritaires, Ettakatol et le Congrès pour la République, iront dans le sens du plus grand parti, ou rompront avec lui.
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