Entre espoir et désillusions, la Tunisie qui commence à peine à se relever de son bouleversement politique et économique souhaite aujourd’hui faire peau neuve dans le secteur du tourisme. Le pays souhaiterait aujourd’hui s’éloigner du tourisme low cost qui a longtemps fait figure de modèle au Maghreb et privilégier un tourisme haut de gamme, responsable et plus soucieux de valoriser le patrimoine culturel et naturel.
Cette envie prononcée, de ne pas tout miser sur les stations balnéaires est-elle réalisable ? Rien n’est moins sûr, si l’on se fie aux pertes économiques subies par le pays entre 2010 et 2011 à la suite de la révolution. La Tunisie a en effet constaté que 2 millions de touristes avaient boudé les plages tunisiennes, soit une baisse de 33% ce qui prouve que la priorité à l’heure actuelle n’est pas de repenser le tourisme, mais de le relancer intégralement.
Le nouveau ministre du tourisme, Elyes Fakhfakh endosse donc aujourd’hui de lourdes responsabilités et a déjà sorti l’artillerie lourde pour promouvoir la destination avec un soutien financier évalué à 65 millions de dinars. (35 millions d’euros)
Source : Slateafrique
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