
Une fois de plus, le ministre a accusé l’utilisation de l’UGTT par certains partis minoritaires pour semer la discorde. Abdessalem a en effet accusé des partis politiques, ayant « obtenu des scores de 0,01″, d’agir pour entraver l’action du Gouvernement. Concernant cette statistique, un journaliste tunisien basé à Doha, Mohamed Ammar, n’a pas hésité à lui faire souligner qu’il avait manqué d’évoquer la minorité salafiste qui avait « défié l’État et les forces de sécurité ».
Mais l’une des plus grosses erreurs faites par le politicien a concerné les côtes tunisiennes. Abdessalem a vanté les mérites de plus de « 500km de côtes tunisiennes », ce qui, comme le lui a fait souligné un ressortissant tunisien, est incorrect. Le nombre avancé par le ministre correspondait plus à la longueur des côtes qataries, égale à un total de 563 km. Un lapsus révélateur, montrant que le ministre connaissait plus le Qatar que la Tunisie.
Un autre intervenant lui a reproché sa politique partisane, l’accusant de ne pas représenter l’ensemble de l’État tunisien, mais d’être l’ambassadeur d’un parti déterminé défendant les intérêts de son clan. Un autre ressortissant lui a reproché l’intervention du Gouvernement dans l’élaboration de la nouvelle constitution alors que cette mission relève du ressort de l’Assemblée constituante.
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