On rêvait d’une «vie politique évoluée» avec des partis, des syndicats, des élections libres, transparentes, des débats contradictoires. Lorsque Bourguiba avait pris les rênes du pouvoir après l’indépendance, on était à mille lieues de penser que cet homme qui avait tout sacrifié pour sa patrie, dont l’esprit s’était nourri des écrits et idées des philosophes des Lumières pouvait être tenté un jour par le pouvoir personnel. Même s’il a concentré tous les pouvoirs entre ses mains au début de l’indépendance, il saura, pensions-nous, le moment venu, instaurer la démocratie. En attendant, il fallait focaliser sur l’édification du pays. De fait, en quelques ...
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