
A la suite d’André Mandouze, rappelons que tout comme le penseur Ibn Khaldoun, qui naquit dans un Maghreb islamisé et arabisé, vers la fin des temps féconds de la civilisation musulmane, Saint Augustin fut pleinement un homme de son temps, un penseur de la fin du monde antique, dans un Maghreb qui était alors latinisé et christianisé. En lui, plus peut-être qu’en d’autres représentants de la littérature africaine d’expression latine, confluaient les trois éléments constitutifs de la culture maghrébine de l’époque : le substrat libyque, l’empreinte punique et la culture gréco-romaine. Triple ascendance, donc, que celle d’Augustin : libyque, comme la racine Monn ...
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